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Graffitis et archéologie • 1914-18

In Mobilier Médiation, Scénographie Evénementiel
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Exposition 14 18 « GRAFFITI » : L’archéologie de la Grande guerre
Direction artistique, scénographie, graphisme & journal de l’exposition

2018 • Exposition au Muséal • Naours

Confrontée sans le vouloir au devoir de mémoire, l’archéologie de la Grande Guerre fournit aujourd’hui de précieuses informations permettant de nuancer et d’enrichir le discours historique. Les graffitis, écrits par les soldats au crayon gris sur les murs de la cité souterraine de Naours, racontent des histoires humaines bouleversantes.

Depuis la préhistoire, les murs ont servi de supports aux messages de l’humanité. C’est seulement au 19e siècle que le terme de « graffiti » apparaît pour la première fois avec l’étude archéologique des messages laissés par les habitants de Pompéi il y a 2 000 ans : signatures, déclarations d’amour, dessins obscènes, caricatures politiques, sportifs renommés, insultes et phrases philosophiques se côtoient.

Aujourd’hui, toujours loin des lieux d’exposition officiels, les graffitis contemporains demeurent une forme d’expression résistante et contestée. L’étude de ces images non académiques embarrasse. Phénomène résolument intemporel,
les graffitis sont-ils des actes de vandalisme, des moyens d’exister et de passer à la postérité, une parole contestataire,
un mode d’expression artistique ou simplement utilitaires ?

Commissaire d’exposition & direction du MuséAl : Aude Poinsot • Conseil scientifique : Gilles Prilaux, ingénieur de recherche à l’Institut national de recherches archéologiques préventives, Yves Desfossés, conservateur général du patrimoine, Direction régionale des affaires culturelles Grand Est, Gilles Ferréol, professeur de sociologie à l’Université de Franche-Comté, directeur du laboratoire C3S (culture, sport, santé, société), EA 4660, Patrick Legros, maître de conférences HDR de sociologie à l’Université de Tours, membre du laboratoire C3S, Daniel Hubé, ingénieur au Bureau de recherches géologiques et minières, Richard Sylvestre, chercheur à l’Institut d’archéologie, et des sciences de l’antiquité de l’Université de Lausanne, spécialiste des graffitis.

Architecture de papier © Vincent Floederer, association LE CRIMP • Photos © Guillaume Cousin, Pochoirs : © assistant stagiaire Fabien Crouzet • Direction artistique, scénographie, graphisme & journal de l’exposition : 2018 © atelier Tilde : Mathilde Marguerite Bardel